mercredi 16 septembre 2015

Monica,la battante...

Elle s'appelle Monica. Elle a 14 ans. Elle vivait avec ses parents et
ses frères et sœurs, qui sont au nombre de six. Elle était en 4ème
année primaire lorsque des pluies diluviennes se sont abattues sur le
nord de Bujumbura le 9 février 2014, plus exactement à Gatunguru. Son
père a été emporte par le courant qui était très fort ce jour la. Son
corps a été retrouvé le lendemain de l'inondation dans la rivière
Gasenyi.

La maison dans laquelle vivait Monica et sa famille a été complètement
détruite. Tout a été emporté. Comme plusieurs autres familles, celle
de Monica a attendue que l'Etat ou les bienfaiteurs leurs viennent en
aide, mais en vain. Ne trouvant plus quoi se nourrir, la famille de
Monica s'est séparée pour que chacun aille chercher de quoi survivre.
La jeune fille s'est retrouvée dans la rue à mendier dans la rue pour
trouver de quoi mettre sous la dent. Au début, elle passait la journée
à mendier, et le soir, comme beaucoup d'autres enfants dits «de la
rue», elle dormait devant les magasins se trouvant dans le centre
ville de Bujumbura.

Avec l, insécurité qui règne à Bujumbura depuis qu'ont commencé les
manifestations anti-troisième mandat, elle est obligée comme tant
d'autres enfants qui vivent dans les rues de Bujumbura à quitter le
centre ville pour aller chercher ou dormir dans les quartiers
périphériques. « Depuis le début des manifestations, on ne peut plus
dormir dans le centre ville comme c'était avant. Les policiers qui
patrouillent pendant la nuit nous tabassaient. Un de mes amis y a même
laissé la vie. Aujourd'hui on est obligé d'aller dormir dans les
chantiers se trouvant dans les quartiers périphériques. Mais la aussi,
les veilleurs qui gardent ces chantiers nous malmènent et certaines de
mes amies se sont déjà fait violer par ces veilleurs. » confie la
petite Monica, les larmes aux yeux.

La fillette ne rêve que d'une chose. Continuer ses etudes et devenir médecin.
Bientôt c'est la rentrée scolaire 2015/2016, Monica se réjouit de
pouvoir regagner l'école, car elle a eu du matériel scolaire grâce a
celle qu'on surnomme «Maman dimanche», mais elle n'a toujours pas ou
loger, ni de quoi manger chaque jour, mais elle continue à espérer
que demain sera meilleur …

Ceci est un appel à tous ceux qui ont un cœur pour aider, réveillons
ce sentiment d'humanité qui sommeille en nous, aidons ces enfants
autant que faire se peut. Tous ces gosses qu'on voit dans les rues de
Bujumbura ont chacun une histoire particulière. Ils n'ont pas choisi
d'être la où ils sont. Venons en aide à ces petits, ce sont nos
frères, nos sœurs. On ne sait jamais, peut être que demain ce sera eux
qui nous viendront en aide…

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